Faire une thérapie en visio, ce n’est pas “moins bien”. Ce n’est pas une solution de repli ni un pis-aller. C’est une autre manière de se rencontrer — plus souple, parfois plus accessible, mais tout aussi exigeante dans le cadre qu’elle implique.

Pour que la séance soit pleinement bénéfique, voici quelques repères concrets.


Une séance en visio, c’est quoi exactement ?

À l’heure exacte de notre rendez-vous, je vous envoie un lien Google Meet par message ou par mail.

Il vous suffit de cliquer dessus pour vous connecter, depuis un ordinateur, une tablette ou un téléphone.

  • Sur ordinateur, aucune installation n’est nécessaire (navigateur Chrome recommandé).
  • Sur téléphone, l’application gratuite Google Meet peut être demandée.
  • Pas besoin de compte Google. Ce lien est privé, valable uniquement pour la séance, et expire après notre échange.

Un cadre thérapeutique, même à distance

Même à travers un écran, la séance reste un espace thérapeutique à part entière, avec les mêmes exigences qu’en présentiel.

Cela implique un engagement mutuel à respecter le cadre, sous toutes ses formes :

  • Un lieu calme et confidentiel, sans passage ni interruption possible.
  • Une connexion Internet stable, avec test préalable du micro et de la caméra.
  • Un support fixe pour votre appareil, afin de ne pas avoir à le tenir — l’ordinateur est recommandé, car il tient seul et permet une posture plus stable.
  • Des notifications coupées, ou un mode silencieux activé.
  • La caméra obligatoirement allumée pendant toute la séance : c’est une psychothérapie en face à face, où le langage corporel, les expressions et la présence visuelle font pleinement partie du travail.
  • Le micro activé, pour permettre un échange fluide.
  • Une posture de présence, comme vous le feriez en cabinet : assis·e, disponible, concentré·e.
  • Pas de repas ni de cigarette pendant la séance ; une tasse de thé ou de café est bien sûr la bienvenue, comme en présentiel. 

Ce cadre n’est pas accessoire : il est ce qui permet la sécurité, la continuité, et la profondeur du travail.


Et si un imprévu survient ?

Un bruit, une coupure, une émotion trop vive… les imprévus font partie du réel, en visio comme en présentiel.

Leur forme change, mais leur fonction clinique reste la même : ils peuvent être pensés, traversés, intégrés au travail.

Ils ne rompent pas le cadre — à condition qu’ils soient nommés, partagés, abordés.

C’est aussi cela, la thérapie : accueillir ce qui déborde, ce qui résiste, ce qui échappe au contrôle.


Quelques instants avant de vous connecter

Prenez une minute, juste pour vous. Fermez un onglet. Respirez. Posez-vous.

Ce simple geste peut marquer une transition intérieure : passer du rythme du quotidien à un espace pour soi.


Et le paiement ?

Le règlement de la séance se fait à la fin, par virement ou selon le mode convenu ensemble.

Même à distance, le paiement fait partie du cadre : il marque une fin, un engagement, et soutient la continuité du travail thérapeutique.